Connect est l’un des plus grands distributeurs de pièces détachées en Europe. Fort de 50 ans d’expérience, son esprit entrepreneurial et sa volonté de responsabiliser le client conduisent le groupe à bouleverser le marché en développant de nouveaux services. Andrew Sharp, président-directeur général de Connect est passionné par l’intégration de Connect dans un avenir durable, rationalisé et moderne.
Pouvez-vous nous raconter une brève histoire de Connect ?
En 1969, notre entreprise a été fondée par Michael Depper, un ingénieur électroménager basé à Birmingham. Voyant l’opportunité de vendre des pièces détachées à d’autres ingénieurs, M. Depper a lancé un distributeur local rentable. L’entreprise s’est développée très rapidement et s’est étendue à de nouveaux clients dans tout le pays. En 1994, nous avons franchi une nouvelle étape dans la technologie avec le premier catalogue numérique sur CD-ROM au Royaume-Uni. C’était l’ancêtre de notre plateforme en ligne actuelle. Aujourd’hui, nous sommes l’un des plus gros distributeurs en Europe, mais nous n’avons pas oublié nos racines. Les ingénieurs représentent toujours une part importante de notre clientèle, mais nous nous sommes étendus à de nombreux autres types de clients en tant que détaillants, assureurs et constructeurs.
De quelle manière Connect apporte-t-il une valeur ajoutée au marché ?
Nous sommes maintenant très fiers d’avoir plus de 50 ans d’expérience dans le monde des affaires à notre actif. Nous avons constamment évolué pour répondre et anticiper les besoins du marché. En conséquence, nous avons développé des services qui profitent à la fois à l’atelier de réparation et à son client. Après avoir amené son appareil dans un atelier de réparation local, le consommateur peut passer une commande pour une pièce détachée, nous gérons la livraison dans les 24 heures. Cela permet à la station d’accéder à un stock important tout en réduisant la gestion d’un inventaire dans leurs locaux. Au final, tout le monde est gagnant avec une réduction des coûts, moins de logistique et un client satisfait avec une pièce en 24h à son domicile. Nous nous concentrons toujours sur l’aspect le plus important : aider le consommateur.
Pensez-vous que la vente une pièce détachée est différent d’un produit fini ?
Le marché des produits finis est très différent, le client cherche un bien qu’il considère utile, performant ou agréable. Le client essaiera d’obtenir un bien qui lui facilitera la vie. La pièce détachée est un achat de détresse, le temps et la pertinence sont les facteurs décisifs. Nous sommes le pouvoir derrière la marque, notre objectif est d’offrir la meilleure expérience pour protéger la marque. En fin de compte, il s’agit de responsabiliser le client et de l’aider à résoudre son problème.
De plus, les consommateurs souhaitent de plus en plus reprendre le contrôle de leurs biens achetés. Le droit à la réparation est de plus en plus sollicité et cela aura certainement un impact sur le secteur des pièces détachées.
Quels sont vos principaux défis ou opportunités en tant que l’une des plus grandes entreprises de vente de pièces détachées en Europe ?
Les nouvelles lois en France et en Europe visent à accroître l’activité de réparation dans toute l’Europe. C’est évidemment une grande opportunité pour nous, en tant que guichet unique pour les consommateurs et les ingénieurs. Cependant, au fur et à mesure que les gens deviennent plus conscients de l’environnement et que le mouvement écologiste continue à faire pression pour réduire la consommation de biens de consommation, nous allons assister à un changement de modèle commercial de la réparation. Nous pouvons tous ensemble surmonter tous les défis si nous trouvons un terrain d’entente. Certains constructeurs sont réticents à partager leur propriété intellectuelle avec les consommateurs ou d’autres parties prenantes. Cela créera des tensions sur le marché. En fin de compte, nous prospérons pour servir toutes les marques. Enfin, lorsque le marché se développera à nouveau, nous serons certainement confrontés à la concurrence de pays qui ne sont pas soumis à la réglementation européenne. Des cartes électroniques bon marché pourraient causer des dommages importants et mettre le client en danger. Notre rôle évoluera pour inclure l’éducation et la prévention afin de maintenir la sécurité, la qualité et le service.
Connect a désormais une filiale française, quel est votre plan de développement en Europe continentale ?
Notre modèle consiste à redonner des économies d’échelle à nos clients. C’est exactement ce que nous faisons au Royaume-Uni et c’est ce que nous voulons devenir en France également. Nous serons plus qu’un distributeur de pièces détachées en Europe et nous espérons faire avancer le marché. Chaque marché est unique et il est crucial de s’engager auprès du client si l’on veut offrir les meilleurs services. Nous avons également des liens étroits avec Agoragroup, qui est en partie basé en France. Tous ensemble, nous construisons un avenir très positif au Royaume-Uni et en Europe.